La FER Genève s’est positionnée en faveur de ce projet. Elle constate que cet ouvrage, construit dans les années 60, est aujourd’hui totalement congestionné et en décalage avec les besoins, et cette saturation n’est pas sans conséquence. Tout d’abord, elle pénalise le transport profesionnel, pour lequel cette infrastructure est indispensable dans l’acheminement des marchandises. En 2023, 48'000 heures d’embouteillages sur les routes nationales ont été recensées, ce qui renchérit artificiellement le coût des biens. Ensuite, ces embouteillages contribuent à déverser sur les routes adjacentes le trafic qui devrait naturellement s’écouler sur les axes autoroutiers. Cela signifie pour les localités un surplus de trafic et de nuisances inutiles. Enfin, il faut rappeler que pour fonctionner avec efficience, la Suisse a besoin de toutes les mobilités, qui jouent chacune un rôle propre. Cet aménagement ne va donc pas à l’encontre de la mobilité collective, en particulier de l’éventuel doublement de la ligne CFF entre Genève et Lausanne. D’ailleurs, une coordination est prévue entre les deux projets par les autorités, et notre Fédération soutient également la réalisation de cette nouvelle ligne CFF.