La loi COVID-19 ne se résume pas au certificat sanitaire

En résumé

Le 28 novembre prochain, la population votera sur une modification de la loi COVID-19. C’est la deuxième fois que le peuple s’exprimera sur cette loi en raison d’un référendum qui a été déposé contre celle-ci.

Dans le débat actuel, on entend surtout parler du certificat sanitaire, sans considération pour les autres éléments du texte. S’il est vrai que cette loi contient la base légale nécessaire à l’instauration du certificat Covid créé pour les personnes vaccinées, guérie ou testées négatives, elle a étendu le dispositif d’aide qui ont été octroyées au fil de la pandémie aux entreprises, indépendants, acteurs culturels, clubs sportifs et crèches. Elle a également permis l’extension des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) aux entreprises et d’éviter des licenciements. De manière parallèle, cette loi a augmenté le nombre d’indemnités journalières allouées aux chômeurs. Elle a aussi permis d’indemniser les organisateurs de manifestations publiques.

Et ce n’est pas tout ! Au-delà de l’élargissement des aspects financiers, cette modification de loi propose surtout une meilleure coordination entre Confédération et cantons pour le traçage des contacts, prévoit certains assouplissements pour les personnes vaccinées ou guéries (suppression de la mise en quarantaine), soutient la mise en œuvre de tests et la prise en charge des coûts non couverts et l’acquisition et la production de biens médicaux importants. Si cette loi est rejetée, les nombreuses mesures précitées cesseront  au 19 mars 2022. Par ailleurs, sans cette loi, «exit» la possibilité d’établir des certificats Covid qui permettent de revivre en sécurité, tant sur le territoire suisse qu’à l’étranger. Enfin, il ne serait plus possible de mettre en place des programmes d’encouragement qui visent à stimuler le développement et la production de médicaments contre la COVID-19. En d’autres termes, cette modification de loi mérite pleinement d’être soutenue !